En liberté provisoire depuis février dernier, l’activiste politique Rachid Nekkaz est jugé ce lundi 27 décembre devant le tribunal de Dar El Beida (Alger).
Selon le Comité national pour la libération des détenus (CNLD), le parquet a requis une lourde peine contre Nekkaz : 5 ans de prison ferme assortis d’une amende de 200 000 Da.
Homme d’affaires binational installé en France, Rachid Nekkaz avait renoncé à sa nationalité française et tenté de se présenter à deux reprises aux élections présidentielles en Algérie.
Il a aussi créé un mouvement politique, le Mouvement de la jeunesse pour le changement (MJC, non agréé). Très actif avant et pendant le Hirak, il a été arrêté et incarcéré en décembre 2019. Il est poursuivi pour « incitation à porter les armes contre des représentants de l’État, incitation à attroupement non armé et publications pouvant porter atteinte à l’intérêt national ».
Incarcéré à Koléa puis à Labiod Sidi El Cheïkh (El Bayadh), Nekkaz a eu des problèmes de santé en prison. Il a été remis en liberté provisoire le 19 février 2021, après 14 mois de détention provisoire.