Le verdict est tombé dans le procès du militant et écrivain Abdeslam Abdennour, jugé avec près d’une cinquantaine d’autres personnes depuis hier, dimanche 13 novembre devant le tribunal de Dar El Brida (Alger).
Le tribunal a prononcé la relaxe pour la plupart des prévenus, et des peines entre 18 mois dont 4 mois fermes et 14 mois de prison ferme à l’encontre de certains accusés, rapporte la chaîne de télévision BRTV.
Abdeslam Abdennour fait partie des personnes relaxées et quittera la prison aujourd’hui.
Seuls les détenus poursuivis dans d’autres affaires ne seront pas remis en liberté.
Près de 50 personnes, accusées d’appartenance au MAK (Mouvement pour l’autodétermination de la Kabylie), étaient jugées dans ce procès, dont l’ancien président du mouvement, Bouaziz Ait Chebib.
Une dizaine d’entre elles étaient détenues depuis septembre 2021, après leur arrestation dans différentes localités de la Kabylie.
Amichi Tahar, Lounes Hamzi et Mira Moknache ont écopé de 18 mois de prison dont 4 mois avec sursis et Hocine Azem, Bouaziz Ait Chebib, Razik Zouaoui et Hamza Bououne ont été condamnés à 14 mois de prison ferme.
Le tribunal a en outre prononcé la relaxe pour Abdennour Abdesselam, Sofiane Mehenni, Kouidimi Mourad et une quarantaine de prévenus comparaissant libres.
Ferhat Mehenni, fondateur du MAK, a été condamné par contumace à la prison à perpétuité.
Le parquet avait requis de lourdes peines : 12 ans de prison ferme à l’encontre du détenu Miloud Mebarki et 6 ans assortis d’une amende de 500 000 dinars contre chacun des autres accusés.
Les militants activistes étaient poursuivis pour des charges criminelles en vertu de l’article 87-bis du Code pénal, mais les faits ont été requalifiés pour certains accusés en délit en mai dernier.