“Les sanctions viennent” : Donald Trump a détourné vendredi la phrase emblématique de la série “Game of Thrones” pour saluer le prochain rétablissement des sanctions contre Téhéran, levées dans le cadre de l’accord sur le nucléaire de 2015, dont Washington s’est depuis retiré.
Sur son compte Twitter, le président américain a posté – sans autre commentaire – une affiche le montrant en train de marcher, costume bleu nuit et cravate rouge, la tête dirigée sur le côté, avec la mention “Les sanctions viennent” (“Sanctions are coming” en anglais) en référence à “Winter is coming”, titre du premier épisode de la série blockbuster.
L’affiche précise que ces sanctions arriveront le 5 novembre. Autre référence à “GoT”, les “O” sont barrés de trois bandes verticales.
La chaîne américaine n’a pas tardé à réagir, également sur Twitter.
“Comment dit-on détournement d’une marque déposée en Dothraki?, interroge HBO.
Une réponse subtile, faisant référence à la langue imaginaire parlée par la reine Daenerys Targaryen et les siens.
Ce “meme” du président américain n’a clairement pas été du goût de deux vedettes de la série.
“Beurk”, a simplement répondu Sophie Turner –Sansa Stark dans “Game of Thrones”– en dessous du montage posté par Donald Trump sur Twitter.
Sa petite soeur dans GoT, Arya, incarnée par Maisie Williams, a retweeté la photo du président, précédé d’un “Pas aujourd’hui”.
Plus tôt dans la journée, les Etats-Unis avaient formellement confirmé qu’ils rétabliraient lundi 5 novembre toutes les sanctions levées dans le cadre de l’accord signé entre l’Iran et les grandes puissances pour empêcher la République islamique de se doter de la bombe atomique.
Un premier train de mesures punitives avait déjà été réimposé en août.
“Game of Thrones”, produit par HBO et qui s’achèvera l’année prochaine après la 8e saison, est la série de fiction la plus couronnée dans l’histoire des Emmy Awards, les récompenses de la télévision américaine. Elle a connu un énorme succès dans le monde entier, et inspiré de nombreux fans.
Mi-octobre, le président indonésien Joko Widodo s’était ainsi référé à Westeros, le nom de l’univers impitoyable dans lequel se déroule “Le Trône de fer”, en commentant une conjoncture mondiale assombrie par des tensions commerciales.