Donald Trump a menacé, ce mardi 18 septembre, de « détruire totalement » la Corée du Nord et de remettre en cause l’accord nucléaire avec l’Iran, dans un premier discours belliqueux devant l’Assemblée générale de l’ONU.
Le dirigeant nord-coréen Kim Jong-Un, à nouveau qualifié d' »homme-fusée », s’est embarqué dans « une mission-suicide », a-t-il lancé.
Dénonçant les « Etats voyous » qui « violent tous les principes sur lesquels reposent les Nations unies », le président américain a également attaqué l’Iran, qualifié de « dictature corrompue ».
Il a semblé plus proche que jamais d’une remise en cause de l’accord signé par les grandes puissances avec Téhéran pour encadrer le programme nucléaire de ce pays et s’assurer qu’il ne serve pas à le doter de l’arme atomique.
L’accord nucléaire de 2015 est « un des pires auxquels les Etats-Unis aient jamais participé » et représente un « embarras » pour eux, a-t-il affirmé.
« Nous ne pouvons pas laisser un régime meurtrier continuer ses activités déstabilisatrices (…) et nous ne pouvons pas respecter un accord s’il sert à couvrir l’éventuelle mise en place d’un programme nucléaire », a déclaré M. Trump.
Parmi les autres cibles de Trump, la « dictature socialiste du président Nicolas Maduro au Venezuela, où il a dénoncé une « situation inacceptable ».
« Nous ne pouvons pas rester sans rien faire », « nous devons avoir un but » pour les Vénézuéliens: « récupérer leur liberté, remettre le pays sur les rails et regagner la démocratie », a-t-il souligné, en se disant prêt à « de nouvelles actions », sans préciser lesquelles.
Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, premier opposant à l’accord iranien, a salué le discours du président américain, « le plus courageux » jamais entendu « en plus de trente ans d’expérience avec l’ONU ».
Le chef de la diplomatie vénézuelienne a lui au contraire dénoncé les attaques « racistes » de Donald Trump.