Donald Trump s’est dit prêt lundi à rencontrer les dirigeants iraniens « quand ils veulent », « sans conditions préalables ».
« Je ne sais pas s’ils y sont prêts », a dit le président des Etats-Unis en réponse à une question sur une éventuelle rencontre avec son homologue iranien Hassan Rohani. « J’imagine qu’ils voudront me rencontrer, je suis prêt à les rencontrer quand ils veulent », a-t-il ajouté lors d’une conférence de presse à la Maison Blanche avec le Premier ministre italien Giuseppe Conte.
Donald Trump a annoncé en mai le retrait des Etats-Unis de l’accord international de 2015 censé empêcher l’Iran de se doter de la bombe atomique, qu’il juge trop laxiste. Il a par la même occasion rétabli toutes les sanctions levées dans le cadre de cet accord, avec un contrecoup qui s’annonce sévère pour de nombreuses entreprises européennes qui avaient depuis investi en Iran, et qui doivent désormais partir sous peine d’être frappées par des mesures punitives américaines.
Washington reproche à Téhéran son rôle jugé « déstabilisateur » au Moyen-Orient et a dressé une liste de douze conditions draconiennes pour un nouvel accord avec l’Iran.
Le ton est monté la semaine dernière entre les autorités iraniennes et américaines.
Le président Rohani a d’abord conseillé à son homologue américain de « ne pas jouer avec la queue du lion », assurant qu’un conflit avec l’Iran serait la « mère de toutes les guerres ».
« NE MENACEZ PLUS JAMAIS LES ÉTATS-UNIS OU VOUS ALLEZ SUBIR DES CONSÉQUENCES TELLES QUE PEU AU COURS DE L’HISTOIRE EN ONT CONNUES AUPARAVANT », a répondu Donald Trump dans un tweet à l’intention de Hassan Rohani.
« SOYEZ PRUDENT! », lui a rétorqué quelques heures plus tard, exactement sur le même mode, le ministre iranien des Affaires étrangères Mohammad Javad Zarif.