La Cour d’appel d’Alger a requis ce mercredi la confirmation de la peine d’un an de prison prononcée fin décembre contre le journaliste Adlène Mellah pour « attroupement illégal », a indiqué à l’AFP un de ses avocats.
Le procès en appel d’Adlène Mellah s’est ouvert mercredi à Alger et se poursuivait en fin d’après-midi avec les plaidoiries de la défense. Celle-ci réclame la relaxe, a indiqué Me Nourredine Benissad.
Adlène Mellah, directeur des sites d’information Algérie Direct et Dzair Presse, avait été arrêté le 9 décembre à Alger lors d’un rassemblement de soutien à Reda City 16. Le 25 décembre, le journaliste avait été condamné à un an de prison ferme.
La Cour d’appel d’Alger doit annuler cette condamnation « absurde », a réclamé mardi Amnesty international dans un communiqué. Reporters sans Frontières (RSF) a récemment dénoncé « l’acharnement judiciaire » contre le journaliste et s’est inquiété de ses conditions de détention « alarmantes », soulignant que celui-ci est placé « à l’isolement depuis son arrestation » et observe une grève de la faim depuis début janvier.