Une lecture sensée pour les élèves de Terminale en France. Un article de TSA leur a été proposé afin de les aider à mieux comprendre et appréhender le dossier du litige mémoriel entre l’Algérie et la France.
L’article traite des réactions en Algérie à la reconnaissance, le 1er novembre, par le président Emmanuel Macron que le héros national algérien Larbi Ben M’hidi a été ”assassiné par des militaires français”. Il a été publié sur TSA le 3 novembre et repris par Le Courrier International le lendemain.
Ce média français du groupe Le Monde reprend des articles de grands journaux des quatre coins de la planète traitant de l’actualité internationale ou de leurs pays respectifs, dont régulièrement ceux de TSA.
Dans la rubrique la Lettre de l’Educ, le journaliste Benjamin Daubeuf a choisi ce mercredi 13 novembre comme “article de la semaine” l’article publié le 3 novembre sur TSA sous le titre : Larbi Ben M’hidi : “le goutte à goutte” mémoriel de Macron ne passe pas.
“Ce sujet concerne plus particulièrement les élèves de terminale, qui étudient le thème sur les mémoires, et en particulier le jalon sur les mémoires de la guerre d’Algérie (1954-1962)”, indique le journaliste de Courrier International.
Pourquoi cet article ? Le journaliste s’explique : “Cet article du site Tout sur l’Algérie (TSA) revient sur les déclarations d’Emmanuel Macron du 1er novembre dernier, dans lesquelles il a reconnu la responsabilité de l’armée française dans l’assassinat de Larbi Ben M’hidi, cofondateur du Front de libération nationale (FLN), le mouvement indépendantiste algérien. En Algérie, les propos du président français ont suscité de nombreuses polémiques, qu’il est intéressant de comprendre.”
Un article de TSA conseillé aux lycéens français
Pour résumer sa teneur, ce paragraphe de l’article original est repris. “De nombreuses voix se sont toutefois élevées pour signifier que l’État français, en tant que tel, n’a encore rien reconnu, et pour dénoncer une instrumentalisation de la mémoire pour les besoins de l’ajustement de la politique étrangère de la France.”
Courrier International égrène ensuite aux futurs bacheliers français les griefs retenus en Algérie contre la déclaration du président français, sur la base des réactions rapportées par TSA dans son article. Parmi les reproches faits notamment par le diplomate Abdelaziz Rahabi et les historiens Hosni Kitouni et Noureddine Amara, le fait qu’Emmanuel Macron “ne reconnaît pas explicitement la responsabilité de l’État français” dans l’assassinat et que “ce meurtre en masque de nombreux autres, que les Algériens aimeraient voir reconnus par l’État français afin de pouvoir exiger des réparations”.
Il est aussi reproché au président français “de n’avoir fait cette déclaration que dans un but politique”, au lendemain de son voyage au Maroc où il a réitéré son soutien aux thèses marocaines sur le Sahara occidental.