Les travailleurs de l’Entreprise de transport urbain et suburbain d’Alger (Etusa) sont en colère, en raison de la multiplication des agressions contre les chauffeurs des bus.

Ils ont dénoncé jeudi l’agression d’un chauffeur et un chef de station en fin de semaine à la ville nouvelle de Sidi Abdallah dans l’ouest d’Alger.

Selon un communiqué de l’Etusa, un chauffeur de bus et le chef de station de Sidi Abdallah ont été agressés à l’arme blanche. Les travailleurs du plus important transporteur de passagers dans le grand Alger ont dénoncé les attaques dont font l’objet les bus de la société depuis l’entrée en vigueur de la ligne Sidi Abdallah – Gare ferroviaire mercredi 12 octobre.

En plus de l’agression à l’arme dont ont fait l’objet deux agents de l’Etusa, les bus de cette entreprise publique subissent des caillassages fréquents, ce qui se répercute négativement sur les services fournis aux usagers, selon le communiqué.

Mercredi, l’Etusa a annoncé le lancement d’un nouveau service « intramuros » de navettes à Sidi Abdellah permettant de relier l’ensemble des cités à la gare ferroviaire de la ville.

Outre les bus de l’Etusa, les trains de la SNTF qui desservent aussi bien la banlieue d’Alger que les villes du pays, font l’objet de caillassages et d’agressions de la part de jeunes quand ils passent dans certains quartiers. Ces attaques endommagent parfois sérieusement les trains et provoquent des blessés.

La SNTF a dénoncé à plusieurs reprises ces attaques et mené de nombreuses campagnes de sensibilisation contre leurs risques sur les trains et les voyageurs.