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Un chercheur algérien développe un procédé révolutionnaire au Qatar

Les uns après les autres, les scientifiques algériens se distinguent par leurs travaux et leur apport au savoir dans les universités du monde entier.

Il y a quelques jours, le physicien Nourredine Melikechi était honoré par l’université du Massachusetts aux Etats-Unis pour avoir dépassé les 10.000 citations dans les travaux de recherche.

Il est vite suivi du chercheur Hicham Hamoudi, qui a mis au point une technique révolutionnaire au Qatar. La technique sera développée à grande échelle en collaboration avec un institut de la même ville américaine.

Hicham Hamoudi, formé à l’université de Batna, en Algérie, dirige un laboratoire de recherche à l’Université Hamed Ben Khalifa (HBKU) de Doha, au Qatar. Au sein du même établissement, il a notamment lancé le programme « Distruptive Technology » portant sur la création de matériaux hybrides.

Avec son équipe, le chercheur algérien a mis au point une nouvelle approche d’impression en 3D moléculaire auto-assemblée. C’est une première au monde.

Le chercheur Hicham Hamoudi, au Qatar (Crédit : DR)


Selon les explications de Gulf-Times, l’auto-assemblage moléculaire c’est l’organisation spontanée de molécules organiques.

Hicham Hamoudi a réussi à intégrer ce concept avec la technologie dite de fabrication additive, ce qui permet de produire une nouvelle classe de matériaux hybrides (métal/organique).

Recherche : l’Algérien Hicham Hamoudi se distingue au Qatar

Il s’agit d’un procédé révolutionnaire car ces matériaux aux propriétés uniques ouvrent des horizons illimités pour la recherche et l’industrie. Ils permettent le développement de nouveaux appareils avec des fonctions très avancées.

En d’autres termes, l’invention pourrait donner naissance à une nouvelle génération d’électronique, de capteurs ou encore de cellules solaires, indique le journal qatari.

Le directeur principal de la recherche au sein de l’université qatarie, Dr Rachid Zaffou, cité par le même média, parle d’une « approche nouvelle et révolutionnaire qui pourrait définir de nouvelles frontières ».

L’université Hamed Ben Khalifa était déjà à la pointe dans ce domaine. Avec l’apport du chercheur algérien, elle compte maintenant s’atteler au développement de cette technologie sur le plan international.

Un accord dans ce sens a été signé avec le célèbre Massachusetts Institute of Technology (MIT). La collaboration vise à trouver des applications pratiques pour le nouveau procédé afin de le développer à grande échelle.

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