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Un chercheur algérien nommé à la tête d’un centre de recherches à Oxford

Un chercheur algérien nommé à la tête d’un centre de recherches à Oxford

Les chercheurs algériens sont nombreux à se distinguer en faisant avancer la recherche dans les institutions les plus prestigieuses au monde. Amir Lebdioui est l’un d’eux. Ce professeur agrégé d’économie politique du développement fait le bonheur de la grande université britannique d’Oxford.

Dans cette institution qui n’est plus à présenter, on ne nomme pas le premier venu pour diriger un centre de recherche. Pour remplacer la Chinoise Xiaolan Fu à la tête de son Centre de développement de la technologie et du management (TMCD), la direction d’Oxford a choisi la semaine passée l’Algérien Amir Lebdioui.

Dans sa présentation du nouveau directeur, le site officiel de l’université britannique ne tarit pas d’éloges sur ce chercheur algérien.

Economiste du développement spécialisé dans la diversification de l’économie, la transition et l’innovation écologique, Amir Lebdioui est titulaire d’un doctorat de l’université de Cambridge.

Ses travaux portent aussi sur la valeur ajoutée des produits de base et les modèles de développement basés sur la biodiversité. Ils ont été publiés dans des revues universitaires internationales prestigieuses.

Amir Lebdioui, un Algérien à la tête d’un centre de recherche à l’université d’Oxford

Parallèlement à ses travaux de recherche, l’Algérien exerce également des activités de conseil en matière de politique industrielle écologique au profit de nombreux gouvernements et plusieurs institutions internationales.

« Heureux de succéder au Professeur Xiaolan Fu », a réagi Amir Lebdioui sur les plateformes X et LinkedIn après sa nomination. La Chinoise a créé le centre en 2008 et l’a dirigé pendant une quinzaine d’années, faisant avancer les connaissances dans le domaine.

Amir Lebdioui prend la tête d’un centre de recherches à l’université d’Oxford

« Elle a amélioré notre compréhension collective de la manière dont le développement et la diffusion technologiques peuvent réduire la pauvreté », a reconnu l’Algérien à propos du rôle de la fondatrice du TMCD, assurant que dans ce nouveau chapitre qui s’ouvre, il comptera sur ses précieux conseils.

A propos de la mission du centre qu’il dirige désormais, le chercheur algérien a indiqué qu’elle est « plus que jamais cruciale » dans une conjoncture d’aggravation des « disparités en matière de capacités technologiques » et de course mondiale vers une industrialisation plus écologique.

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