Le collectif de journalistes algériens unis (JAU) a dénoncé ce samedi, le maintien en détention depuis six mois du journaliste, Sofiane Merakchi, dont le procès est fixé pour le 15 mars prochain.
Arrêté en septembre dernier, Sofiane Merakchi travaillait pour de nombreux médias étrangers. Il est poursuivi notamment pour « infraction au code des douanes ». « Son arrestation, survenue dans un contexte de mise au pas totale des médias audiovisuels publics et privés, ciblait de manière précise son libre exercice du métier de journaliste. L’accusation d’infraction au code des douanes et d’utilisation d’un appareil de diffusion en direct – que toutes les chaînes TV utilisent en Algérie – dont il fait l’objet n’est qu’un prétexte pour punir le journaliste et le faire taire », écrit le collectif dans un communiqué.
Dans le même contexte, le collectif exprime sa « solidarité » avec les journalistes Mustapha Bendjama, Saïd Boudour, Khelaf Benhadda, Abdelkrim Zeghileche et Khaled Drareni, « victimes depuis des mois d’un incessant harcèlement judiciaire et sécuritaire ».
Le collectif exprime son « soutien » à Zoheir Aberkane, « victime d’une décision patronale honteuse pour sa couverture exemplaire du Hirak, aux journalistes suspendus du groupe Le Temps d’Algérie, ainsi qu’à tous les journalistes marginalisés au sein de leurs rédactions ».