Les Gardiens de la Révolution iraniens ont annoncé samedi qu’un de leurs généraux avait été tué en Syrie.
“Le général de brigade Shahrokh Daïpour […] est tombé en martyr dans la ville de Boukamal, en Syrie, lors d’une mission de conseil” aux forces pro-gouvernementales syriennes, indique une brève dépêche de Sepah News, l’agence des Gardiens de la Révolution, l’armée d’élite de la République islamique d’Iran.
L’agence ne donne aucune information sur les circonstances de la mort de l’officier, présenté comme un ancien commandant d’unité pendant la guerre entre l’Irak et l’Iran (1980-1988), blessé pendant ce conflit, avant d’avoir occupé diverses fonctions dans l’artillerie.
Nœud stratégique sur l’Euphrate, dans l’est de la Syrie, à quelques kilomètres seulement de la frontière avec l’Irak, Boukamal avait été reprise par les troupes loyalistes syriennes et leurs alliés en novembre 2017 aux combattants du groupe Etat islamique (EI).
Selon l’Observatoire syrien des droits de l’Homme (OSDH), qui s’appuie sur un vaste réseau de sources en Syrie, les forces gouvernementales y ont repris le 11 juin les positions que l’EI était parvenu à rétablir dans une partie de la ville pendant environ 72 heures à la suite d’une offensive déclenchée par une série d’attaques suicides meurtrières.
L’Iran est, avec la Russie, l’un des deux grands soutiens étrangers du président syrien Bachar al-Assad.
Des milliers de combattants iraniens ou afghans, présentés par Téhéran comme des “volontaires”, ainsi que des “conseillers militaires” issus de l’armée régulière iranienne ou des Gardiens de la Révolution sont présents en Syrie en appui aux forces loyalistes.
La presse iranienne publie épisodiquement des informations sur les pertes de ce contingent en Syrie