Bouregaâ Merouane, chirurgien algérien originaire de Skikda, a été assassiné en Arabie Saoudite où il exerçait depuis deux ans et demi.

Blessé par balles mercredi dernier, l’homme de 49 ans a rendu l’âme hier, dimanche 15 novembre. Le meurtre est d’autant plus révoltant qu’on apprend par la mère du défunt, dont le témoignage a été diffusé par le site du quotidien el Khabar, que son fils a été tué pour avoir fait son travail convenablement, se montrant intransigeant sur le respect de la réglementation.

« Il a été tué dans le parking de l’hôpital de Sekaka (nord-ouest du royaume, ndlr). Alors qu’il discutait avec une personne, un individu vêtu d’une gandoura blanche est venu de derrière et lui a tiré deux balles, une au niveau de l’oreille et une autre dans le dos », raconte-t-elle d’abord.

Ses blessures étaient d’une telle gravité que même son transfert par avion à Ryad n’a pas permis de le sauver. Le meurtrier a été identifié et aurait agi par « rancune ».

« Il n’a pas pardonné à mon fils son refus de lui délivrer un certificat attestant qu’il s’est occupé de sa femme lorsqu’elle a subi une opération il y a une année. Il le voulait pour l’utiliser contre sa femme qui a engagé une procédure de divorce, mais Marouane lui a expliqué qu’un tel certificat n’existait pas et que la seule chose qu’il pouvait lui faire c’est d’établir un compte rendu de sa maladie. Il a eu la même réponse quand il s’est adressé à l’administration », fait savoir la mère éplorée.