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Un réseau d’ONG réclame la libération « immédiate » de Abdelouahab Fersaoui

Un réseau d’ONG réclame la libération “immédiate” de Abdelouahab Fersaoui

EuroMeds Rights, un réseau de 80 ONG de défense des droits humains, a réclamé ce vendredi 18 octobre, dans un communiqué, la libération « immédiate » du président de l’association RAJ Abdelouahab Fersaoui, en détention provisoire à El Harrach depuis une semaine.

« Abdelouahab Fersaoui, président de l’association RAJ (Rassemblement – Action – Jeunesse) a été arrêté par la police à Alger le 10 octobre 2019, lors d’un rassemblement de soutien aux détenu.e.s d’opinion en Algérie. Alors qu’il manifestait de manière pacifique, il est poursuivi pour « incitation à la violence » et « atteinte à l’intégrité territoriale ». EuroMed Droits appelle à sa libération immédiate et à celle de tous les détenu.e.s d’opinion en Algérie », a demandé le réseau d’ONG.

Euromed Droits a condamné les arrestations de journalistes, étudiants et militants et a appelé l’Algérie à respecter ses engagements internationaux.

« Nous condamnons cette arrestation arbitraire du président du RAJ, une organisation partenaire d’EuroMed Droits, et nous réitérons notre condamnation des arrestations ciblant des journalistes, étudiants et militants, en insistant sur le respect de la liberté d’expression et le droit de manifester pacifiquement qui sont garantis par la Constitution algérienne et par le Pacte international relatif aux droits civils et politiques (articles 19 et 21) que l’Algérie a signé et ratifié », a déclaré Wadih Al-Asmar, le président d’EuroMed Droits, selon le communiqué.

EuroMed Droits a rappelé dans le même communiqué aux autorités algériennes « les recommandations du Comité des droits de l’Homme de l’ONU publiées le 27 juillet 2018, et en particulier l’observation n°46 : « […] c) garantir que les manifestants et toute personne facilitant la tenue d’une réunion ne fassent pas l’objet de poursuites pour exercice du droit de réunion; et d) éliminer et prévenir de manière effective toute forme d’usage excessif de la force de la part des agents responsables de l’application de la loi lors des dispersements de rassemblements ».

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