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Un responsable politique belge veut construire une prison au Maroc

Un responsable politique belge veut construire une prison au Maroc

Bart de Wever, bougmestre d’Anvers. EPA

En 2013, déjà, Bart de Wever avait déclaré au magazine flamand Humo: « Si j’avais été ministre de la Justice, j’aurais déjà essayé depuis longtemps de construire une prison belge au Maroc ». Il évoquait déjà le nombre de 1 200 Marocains derrière les barreaux en Belgique, « de quoi remplir une prison complète… »

Le président du parti nationaliste flamand belge N-VA, Bart de Wever, a plaidé lors de sa visite au Maroc, pour la construction d’une prison belge dans le pays. L’objectif serait de renvoyer les détenus de nationalité marocaine en séjour illégal vers leur pays d’origine.

En visite à Rabat mardi dernier, accompagné de membres de son cabinet, de la police locale et fédérale, il s’est entretenu avec le gouverneur Karim Lahlou, chargé au ministère de l’Intérieur des affaires intérieures et de sécurité.

« En Belgique, 1200 détenus marocains se trouvent dans nos prisons, parmi lesquels 500 sont illégaux », a déclaré le nationaliste flamand interrogé par Het laatste Nieuws.

Une obsession qui date de plusieurs années

L’objectif est également de pouvoir échanger des informations, y compris sur certaines familles, sans pour autant devoir passer par un procédé juridique très long. « Les accords conclus entre la Belgique et le Maroc dans le cadre de la réhabilitation et l’échange d’empreintes digitales doivent maintenant être mis en œuvre et éventuellement améliorés », a déclaré Bart de Wever, rapporte La Libre Belgique.

Ce n’est pas la première fois que le bourgmestre d’Anvers se met dans la peau du ministre de la Justice, commente La Libre Belgique. En 2013, déjà, il avait déclaré au magazine flamand Humo : « Si j’avais été ministre de la Justice, j’aurais déjà essayé depuis longtemps de construire une prison belge au Maroc ». Il évoquait déjà le nombre de 1 200 Marocains derrière les barreaux en Belgique, « de quoi remplir une prison complète… ». Des statistiques contestées à l’époque, ceux-ci seraient plutôt 800 et que moins de 200 seraient éligibles à un transfert, ce qui ne justifie pas de faire construire un pénitencier dans leur pays d’origine.

Pour le moment, le ministre belge de la Justice Koen Geens n’a pas encore souhaité réagir aux propos du président de la N-VA.

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