Isma Merad, jeune scientifique algérienne et enseignante à l’université d’Annaba, figure parmi les lauréats sélectionnés par le programme « l’Homme et la biosphère » pour les jeunes scientifiques, qui accorde chaque année, et ce depuis 1989, des bourses. La liste des lauréats 2017 a été annoncée par le Conseil international de coordination du programme de l’Unesco, réuni à Paris (France) du 12 au 15 juin.
La jeune scientifique algérienne, qui fait partie d’une liste de 7 lauréats, a été retenue pour ses travaux de recherche portant sur l’impact des activités anthropiques sur le lac El Mellah, situé à El Kala, dans la wilaya d’El Tarf. Ces travaux visent à évaluer la santé du lac à travers une espèce sentinelle : Cerastoderma glaucum (Mollusca, Bivalvia).
Selon l’Unesco, les lauréats de cette bourse peuvent percevoir 5 000 dollars, afin de les encourager à entreprendre des travaux sur les écosystèmes, les ressources naturelles et la biodiversité.