Drame à Mascara. La petite Roufeida Bouaoud, âgée de 9 ans, a été retrouvée morte mardi 1er mars peu de temps après avoir été portée disparue.
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Aussitôt alertés, les habitants du village « Laâbana » dans la commune d’Aïn Fras, se sont mis à sa recherche.
Ils ont fini par retrouver, mardi en fin de journée, son corps dans un sac, les mains ligotées et le cou portant les traces d’une strangulation.
Selon des témoignages recueillis par Ennahar TV, le présumé meurtrier, arrêté jeudi 3 mars par la Gendarmerie, a fait partie des personnes qui se sont lancées à la recherche de la petite fille.
Ainsi, raconte un témoin, le présumé criminel serait un multirécidiviste.
Au cours de l’opération de recherche de l’écolière, il a tenté d’orienter la foule vers de fausses pistes.
Et il aurait pris la fuite après la venue des pompiers accompagnés des chiens renifleurs. Son arrestation a pris moins de 24 heures.
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Le procureur de la République près le tribunal de Ghris a donné des détails sur ce drame.
Il a révélé que le corps de la fillette a été retrouvé enseveli sous de la terre surmontée de branchages.
Selon la même source, la fillette avait les mains ligotées et ses yeux bandés.
Une écharpe verte a également été découverte autour de son cou.
Des hématomes ont été constatés sur son visage et sa tête, a ajouté le procureur de la République, indiquant que le présumé assassin âgé de 36 ans est originaire du même village que la victime.
Il était la dernière personne avec laquelle a été vue pour la dernière fois avant de disparaître, a ajouté le responsable.
Morte par strangulation
Les premières investigations, a précisé le représentant du ministère public, ont permis de retrouver une étoffe de tissu présentant les mêmes caractéristiques que celui qui a servi à bander ses yeux.
Devant les enquêteurs, l’individu a reconnu avoir assassiné la fillette, a indiqué le procureur de la République.
L’homme a avoué qu’il a donné 20 DA à l’écolière pour acheter des bonbons avant de l’entraîner dans un lieu isolé où il l’a étranglée, puis enterrée.
L’auteur présumé du crime a ensuite pris la route vers Sidi Bel Abbès où il comptait vendre les boucles d’oreilles arrachées à la fillette assassinée, avant de rebrousser chemin suite à un appel reçu des habitants l’informant que les soupçons pesaient sur lui.
Il était revenu afin de participer aux recherches dans l’intention de lever les doutes.
L’autopsie ordonnée par le tribunal de Ghris a conclu à une mort par strangulation de la fillette.
Le procureur de la République a précisé que l’autopsie a exclu une agression sexuelle. Le juge d’instruction a ordonné l’incarcération du présumé assassin. Il est accusé d’homicide volontaire.
