Les talents franco-algériens continuent de briller en France. Une jeune femme d’origine algérienne est à la tête d’une startup innovante et pionnière dans le domaine de l’édition de logiciels sans code. Basée à Montpellier, l’entreprise a reçu plusieurs prix.
Yoo Soft a remporté plusieurs prestigieuses récompenses, dont le trophée i-Nov du concours d’innovation de l’État en juillet 2023, en France. Une distinction qui fait d’elle l’une des startup les plus prometteuses de France.
En décembre 2023, la startup a remporté le prix spécial Montpellier Méditerranée Métropole lors de la finale du concours des trophées de l’économie numérique à La Cité à Toulouse.
Elle a également participé en janvier dernier au CES de Las Vegas (Consumer Electronics Show), aux États-Unis, où elle a fait bonne impression.
Tassadit Quivy remporte le Trophée Fémina Numérica pour sa startup Yoo Soft
Yoo Soft, une startup basée à Montpellier, a développé une technologie qui permet de créer des logiciels métiers complexes, en seulement quelques heures, sans écrire une seule ligne de code. Cette approche dite du No Code rend cette technologie accessible à tous.
« Nous avons développé un outil qui permet de faire des logiciels 25 fois plus vite sans écrire une seule ligne de code. On parle de logiciels métiers complexes comme des ERP, CRM, WMS, EMS. Des logiciels qui sont au cœur du système d’information des clients », explique-t-elle à TSA.
Cette solution a démontré son efficacité dans plusieurs secteurs, comme la distribution, la santé, le négoce… Elle est aussi opérationnelle pour d’autres secteurs clés de l’économie, dont la construction, l’automobile, l’énergie et les industries.
La startup Yoo Soft, dirigée par Tassadit Quivy multiplie les succès
Sa co-fondatrice et CEO, Tassadit Quivy, est Franco-Algérienne. Elle vient d’être élue par le vote du public pour le Trophée Fémina Numérica, qui récompense des personnalités œuvrant pour l’accessibilité et le développement du numérique et de l’innovation.
« ça montre qu’en tant que femme, que ce soit en France ou en Algérie, il ne faut pas se mettre de limites. Ce n’est pas parce qu’on est une femme qu’il ne faut pas se diriger vers les métiers de la tech. Le message est : regardez, c’est possible, en France et en Algérie », explique-t-elle.
Au cours de cette année, Tassadit, qui est également vice-présidente du French Tech Méditerranée, a multiplié les interventions en France pour sensibiliser sur les enjeux de la mixité dans la Tech.