Drame devant le CHU de Beni Messous à Alger. Deux infirmières ont été sauvagement agressées à l’arme blanche ce mardi matin par un individu à l’extérieur de cet hôpital, l’un des plus importants d’Algérie.
La première a succombé à ses blessures sur place et l’autre a été évacuée aux urgences de l’hôpital où elle est hospitalisée. La victime était âgée de 32 ans et se rendait avec sa collègue au travail.
Le ministère de la Santé a présenté ses condoléances à la famille de la défunte qui travaillait au service d’endocrinologie du CHU de Beni Messous. Le Pr Abderrahmane Benbouzid s’est déplacé au chevet de l’infirmière blessée. Dans une déclaration, il a indiqué que les circonstances du drame sont pour l’heure inconnues.
« Concernant ce qui s’est passé, je n’ai pas plus de détails. Je suis venu rendre visite à une collègue qui a été agressée. Elle a de nombreuses blessures, notamment aux poumons », a-t-il dit. « Mon devoir était de venir lui rendre visite. Je m’associe et compatis à la douleur de la famille de la victime décédée », a-t-il ajouté.
« Nous demandons à ce que justice soit faite »
Au sujet du drame qui s’est produit ce mardi matin devant l’hôpital, le ministre de la Santé demande à ce que toute la lumière soit faite sur ses circonstances. « Nous commandons et demanderons à ce que justice soit faite », a déclaré le ministre.
Relevant « le phénomène de banditisme dans certains endroits » d’Alger, le Pr Benbouzid a souligné que seuls les résultats de l’enquête permettront de « déterminer le lien entre ces deux personnes (la victime et l’infirmière blessée) et le ou les agresseurs. »