Actualisé à 14h. La journaliste a été autorisée à rentrer en Algérie. « Oui, je suis bien rentrée à Alger. La police s’est excusée en me disant qu’il s’agissait d’une erreur. La police m’a bien traitée », a déclaré à TSA, Ager Oueslati. « Je dois juste me reposer, je suis fatiguée », a-t-elle ajouté.
Ager Oueslati, une journaliste et photographe franco-algéro-tunisienne, est retenue au niveau de l’aéroport international d’Alger, depuis hier dimanche 18 novembre soir. « Je suis bloquée pour la nuit à l’aéroport ! En attendant que les raisons de mon « blocage » me soient communiquées demain matin », a-t-elle posté sur son compte Facebook.
La journaliste, qui détient un passeport algérien, ferait l’objet d’une interdiction d’entrée en territoire algérien. Selon nos informations, elle vient à Alger pour réaliser un documentaire sur les migrantes africaines en Algérie.
Le dossier de ce film a été validé par la commission de lecture du FDATIC (Fonds de développement de l’art, de la technique et de l’industrie cinématographique) du ministère de la Culture.
« Le film a également été retenu par le fonds de Doha. Je dois produire ce film. Nous n’avons pas encore commencé. Il faut savoir qu’Ager Oueslati est de père algérien, de mère tunisienne et elle est née en France. Il y a un mois, elle était en Algérie, entrée avec un passeport tunisien parce que son passeport algérien n’était pas encore prêt », a déclaré à TSA Belkacem Hadjadj, producteur et réalisateur.
Belkacem Hadjadj suit la situation à partir de Paris où il se trouve pour la finalisation d’un film réalisé par Abdelkrim Bahloul. « Je suis en contact avec le ministère de la Culture pour en savoir plus. On ignore toujours pourquoi on l’empêche d’entrer en territoire national », a-t-il souligné.
Contactée par TSA, Ager Oueslati a souhaité ne pas communiquer sur l’affaire « en attendant que les choses soient plus claires ».