Politique

Une ONG britannique dénonce les violations des droits de l’Homme en Algérie

L’ONG britannique de défense des droits de l’Homme, Article 19, a dénoncé, mardi 22 octobre, les violations des droits à la liberté d’expression et de rassemblement des détenus d’opinion par les autorités algériennes, appelant ces dernières à la libération immédiate des détenus et l’abandon des poursuites.

« Depuis le début des manifestations, les autorités algériennes ont arrêté plus d’une centaine de manifestants, journalistes et militants, violant leurs droits à la liberté d’expression et d’association garantis par la constitution algérienne et le droit international », affirme l’ONG Article 19 dans un communiqué, précisant que « depuis octobre 2019, la répression par la police des manifestants à Alger « a entraîné des actes de violence : utilisation de matériel antiémeute et de matraques ».

« ARTICLE 19 exhorte le gouvernement à libérer toutes les personnes accusées d’avoir exercé leur droit à la liberté d’expression et de mettre un terme à la répression de la dissidence », indique l’ONG.

« La répression brutale des manifestants et des journalistes par l’État algérien constitue une violation flagrante des droits de l’Homme », a dénoncé Saloua Ghazouani Oueslati, directrice d’Article 19 dans la région MENA. « Au lieu de harceler légalement les manifestants et de violer leur droit à la liberté d’expression, les autorités algériennes doivent garantir le droit des personnes à la liberté d’expression et d’association », préconise la responsable.

« ARTICLE 19 exhorte le gouvernement algérien à libérer immédiatement toutes les charges retenues contre les personnes détenues pour avoir exercé leur droit à la liberté d’expression. Les autorités doivent mettre fin à leur répression incessante des voix dissidentes et garantir le droit des personnes à la liberté d’expression et de réunion », conclut l’ONG.

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