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Une seconde vie pour les anciens dinars algériens

Une seconde vie pour les anciens dinars algériens

Un petit voyage dans le passé de l’Algérie à travers ses pièces de monnaie et les œuvres des grands artistes. Les pièces de monnaie algériennes frappées dans les premières décennies de l’indépendance, et même celles d’avant la colonisation, retrouvent une seconde vie.

Elles sont vendues en bracelets, manchettes, pendentifs, boucles et autres bijoux, à des prix qui varient suivant les transformations qu’elles ont subies et bien sûr leur rareté.

Ces objets précieux sont disponibles à la vente en ligne sur le site spécialisé l’Atelier indépendant (atelierindependant.fr). On y trouve par exemple la toute première pièce de 1 dinar, frappée en 1964 et intitulée « l’indépendance guidant le peuple d’Algérie ».

Le pendentif est disponible en plusieurs versions, en argent massif tel que la pièce a été émise, ou trempées dans un bain d’or 18 carats. Leurs prix sont évidemment différents : de 16.400 à 20.800 dinars.

Les premières pièces de monnaie algériennes étaient fabriquées en argent ou en bronze. Ce n’est qu’après que le prix du métal a dépassé la valeur numéraire de la pièce, à cause de l’inflation, que la Banque d’Algérie a opté pour d’autres métaux moins précieux, comme l’aluminium.

La fameuse pièce jaune de 10 dinars émise en 1979 est, elle aussi, revisitée pour en faire un pendentif trempé dans de l’or 18 carats, au prix de 21.600 dinars.

Une seconde vie pour les anciennes pièces de monnaie algériennes

Le site offre pour les nostalgiques des décennies passées un petit voyage dans le temps à travers les pièces emblématiques de l’époque.

L’occasion de redécouvrir la pièce de 20 centimes, dite communément pièce du « belier », ou encore celle du « panier à fruit » de la même valeur, émise en 1972.

Les deux pièces rappellent l’époque où un cinquième de dinar pouvait servir à régler un achat en Algérie.

Serties et trempées dans un bain d’or, leurs prix sont évidemment loin des 20 centimes originels : 13.700 et 14. 200 dinars respectivement. Le « bélier » est aussi disponible en boucle d’oreille, à 9.000 dinars.

La pièce la plus précieuse sur le site est évidemment une antiquité : une pièce de monnaie algérienne dénommée El Djezaïr et frappée il y a deux siècles, en 1825.

C’est une pièce de 1 boudjou, unité monétaire de l’Algérie, pendant la période ottomane, fabriquée en argent massif. Elle a été émise par Dar Essika d’Alger, la Banque centrale de l’époque. Son prix est de 62.400 dinars. D’autres boudjous de la même époque sont disponibles à 52.800 et 53.500 DA.

La pièce la plus précieuse est un boudjou datant de 1825

Le site atelierindépendant.fr ne fait pas que transformer les pièces de monnaie anciennes. Il propose aussi des bijoux, des gravures sur pièce, à partir d’œuvres d’art de grands artistes, en lien avec l’Algérie, son histoire et sa culture.

Comme ce pendentif qui reprend une peinture de l’artiste Frederick Arthur Bridgman mettant en scène quatre femmes jouant aux cartes près d’une oasis dans l’est de l’Algérie. Ou encore ce chef-d’œuvre de Mohamed Racim où des femmes, quatre également, partagent un thé à la Casbah d’Alger.

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