Les négociations entre le groupe PSA et le gouvernement pour l’implantation d’une usine de montage de véhicules en Algérie sont au point mort. « Nous n’avons rien reçu du gouvernement. Nous n’avons aucune date pour le lancement du projet », affirme Abderrahmane Benhamadi, président du groupe Condor, l’un des actionnaires du projet.
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« Le ministère de l’Industrie et des Mines a étudié le dossier. Il y a eu des modifications et de longues négociations », ajoute-t-il.
M. Benhamadi ignore les raisons du retard pris par le gouvernement pour autoriser l’implantation de l’usine PSA. Selon lui, ce retard est dû « à la nouvelle politique de fabrication de véhicules » que le gouvernement compte mettre en place.
Jeudi, le premier ministre Abdelmalek Sellal a assuré que le projet de l’usine Peugeot allait voir le jour en 2017. Il a également annoncé des changements dans la stratégie du gouvernement concernant le montage automobile.
M. Benhamadi affirme que 120 millions d’euros seront investis dans le projet de l’usine PSA, qui sera implantée à Oran. La production de l’usine devrait être de 25.000 unités durant la première année, et pourrait atteindre 120.000 unités au bout de cinq ans d’activité, selon le patron de Condor.
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