La ministre de l’Industrie Djamila Tamazirt a reçu hier mardi en audience les responsables de l’usine Renault Production Algérie, tentant de rassurer le constructeur français sur la reprise de l’activité de l’usine à partir de l’année prochaine, annonce ce mercredi le ministère de l’Industrie dans un communiqué diffusé sur sa page Facebook.
« Madame Djamila Tamazirt, ministre de l’Industrie et des Mines, a présidé, le 15 octobre 2019, une réunion de travail avec des responsables de l’usine Renault Production Algérie, consacrée à l’examen de l’évolution de ce projet », indique le communiqué du ministère.
« Au cours de cette réunion, il a été fait état du bilan de la première phase (SKD) de ce projet, notamment en termes d’intégration et de création de postes d’emplois », affirme le ministère, estimant que « des perspectives prometteuses sont également à souligner concernant l’export ».
« Les discussions ont porté également sur la deuxième phase (CKD) du projet qui devra démarrer l’année prochaine », ajoute le communiqué qui précise qu’à ce titre, la ministre « a fait remarquer qu’après les réajustements opérés en 2019 relatifs au quota de kits SKD, attribué par le gouvernement, l’activité du l’usine reprendra son cours en 2020 ». « L’usine n’est pas à l’arrête actuellement, affirme une source proche du dossier. A partir de 2020, il n’y a pas de quotas d’importation de kits CKD/SKD ».
Début octobre, une source autorisée à Renault Production Algérie avait exclu la fermeture de son usine de montage de véhicules de Oued Tlilat (Oran), en dépit du risque d’épuisement de ses stocks de kits CKD/SKD, à compter du mois de novembre prochain.
“Nous sommes sur le point d’épuiser nos stocks des kits CKD/SKD et la chaîne de production risque d’être suspendue éventuellement à partir du mois de novembre prochain, en raison de l’indisponibilité des kits destinés au montage des véhicules touristiques après épuisement des quotas qui nous ont été autorisés”, a indiqué cette source à l’APS.