L’Algérie a échoué à vacciner 70 % de sa population contre le covid-19 en 2021. L’objectif tracé par le gouvernement au début de l’année n’a pas été atteint.
Le taux de vaccination contre le covid-19 à l’échelle nationale est inférieur à 30 % au niveau national, selon les chiffres officiels. À la mi-décembre, ce taux n’était que de 2 % pour les étudiants, 27 % pour les enseignants et 31 % pour les soignants.
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Face à l’arrivée du nouveau variant Omicron et la hausse sensible des contaminations au covid-19, le gouvernement a décidé d’intensifier la vaccination, sans expliquer comment il compte s’y prendre pour convaincre les Algériens de se vacciner.
Il a également décidé de réduire le délai d’injection entre la deuxième et la troisième dose de vaccin. Ce délai est désormais de quatre mois, au lieu de six précédemment, a indiqué le ministre de la Santé dans une note publiée adressée aux hôpitaux.
« Facultative »
Le ministre de la Santé rappelle que la troisième dose de vaccin « n’est pas obligatoire, mais facultative pour la population éligible (âgée de 18 ans et plus)« .
Il souligne que cette troisième dose après la vaccination complète « augmente fortement la capacité neutralisante du sérum, y compris contre les variants les plus récents« .
Une décision qui intervient dans un contexte de recrudescence des cas de contamination au covid-19 et alors que le pays a enregistré, dimanche 26 décembre, deux nouvelles infections à l’Omicron, portant, ainsi, à quatre le nombre total de contaminations au nouveau variant en Algérie.
La même source précise, aussi, « qu’une dose de rappel d’un vaccin différent de celui reçu lors des deux premières injections pourrait susciter une réponse immunitaire plus forte qu’un rappel avec le même vaccin« .
Pour rappel, en France, le délai d’éligibilité de la troisième dose de rappel du vaccin contre le covid-19, initialement fixé à cinq mois, puis à quatre mois, est porté, à compter d’aujourd’hui, à trois mois.