L’Algérie, qui a lancé sa campagne de vaccination contre le Covid-19 samedi 30 décembre, est en manque de doses de vaccins, pour accélérer la vaccination de masse et toucher le personnel soignant, les personnes âgées et celles présentant des comorbidités.
Après avoir reçu 50.000 doses du vaccin russe Spoutnik V vendredi 29 janvier, et une quantité similaire du vaccin d’AstraZeneca-Oxford lundi 1er février, l’Algérie attend l’arrivée des autres quantités.
Fin décembre, le gouvernement avait annoncé une commande de 500.000 doses à la Russie, et début février, une responsable au ministère de la Santé a dit que l’Algérie devrait recevoir entre 700.000 et 800.000 doses du vaccin d’AstraZenaca vers fin février.
En attendant l’arrivée des quantités commandées, le gouvernement Djerad peut une nouvelle fois compter sur le soutien de la Chine qui a annoncé mercredi soir la fourniture d’urgence d’un lot de vaccins à l’Algérie, dont la quantité n’a pas été précisée. La date de l’envoi de cette aide n’a pas été communiquée.
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Cette décision a été annoncée à l’issue d’un entretien téléphonique entre le ministre algérien des Affaires étrangères Sabri Boukadoum et son homologue chinois Wang Yi, précise l’agence chinoise Xinhua. La Chine a également décidé de faciliter l’achat par l’Algérie de vaccins contre le Covid-19 développés par les laboratoires chinois pour répondre à ses besoins urgents, selon la même source.
Le 6 février, l’ambassade de Chine à Alger avait annoncé l’envoi bientôt à l’Algérie d’une quantité de vaccins contre le Covid-19, et ce après une rencontre entre le premier ministre Abdelaziz Djerad et l’ambassadeur de Chine à Alger.
Outre l’envoi d’une aide vaccinale d’urgence, le ministre chinois des Affaires étrangères a dit que la Chine « s’oppose fermement à toute ingérence dans les affaires intérieures de l’Algérie par des forces extérieures ».
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