Société

Variole du singe : « Aucun cas détecté en Algérie » (ANSS)

Après l’Institut Pasteur d’Algérie et le ministère de la Santé, c’est au tour de l’Agence nationale de sécurité sanitaire (ANSS) de s’exprimer ce mardi 27 août sur la variole du singe et les mesures de prévention prises par le gouvernement pour y faire face.

Ces mesures au nombre de trois concernent la surveillance des frontières, la disponibilité des tests de dépistage et des vaccins, l’accès au traitement et la création d’une application numérique pour le suivi de la maladie.

D’abord, l’ANSS rassure qu’aucun cas de la variole du singe n’a été détecté en Algérie. «A ce jour, aucun cas de variole du singe n’a été déclaré en Algérie », a déclaré l’agence que préside le Pr Kamel Senhadji dans un communiqué publié ce mardi.

La variole du singe s’est propagée en Afrique subsaharienne, avant de s’étendre à d’autres pays, en Europe et en Asie. Depuis janvier dernier, « plus de 3 331 nouveaux cas confirmés ont été enregistrés dont 2.961 en République démocratique du Congo (RDC) avec 575 décès», a rappelé l’ANSS.

Face à la propagation de la maladie, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) a réagi le 14 août en la déclarant comme une urgence sanitaire mondiale.

Variole du singe : l’Algérie renforce la surveillance aux frontières

Lundi, l’agence onusienne s’est montrée rassurante en affirmant que les épidémies de Mpox (variole du singe) peuvent être stoppées, alors que le monde entier commence à s’inquiéter d’une nouvelle pandémie mondiale semblable au Covid-19.

En Algérie, l’Agence de sécurité sanitaire nationale (ANSS) suit l’évolution de cette maladie depuis 2022. Elle a réuni un « comité ad hoc chargé du suivi de l’épidémie de la variole du singe (Mpox) » à deux reprises, le 25 mai et le 2 juin 2022.

Ce comité Ad Hoc a été réactivé le 26 août suite à l’alerte lancée par l’OMS le 14 août dernier. L’ANSS explique que dans une démarche d’anticipation et de riposte nationales, elle a abordé « les causes, la transmission, les symptômes, le diagnostic, les traitements et la prévention de la maladie».

Quatre mesures ont été prises pour la « surveillance et le contrôle des frontières, la disponibilité des tests de dépistage, l’accès aux traitements et aux moyens de prévention en particulier la vaccination ainsi que la mise en place d’applications numériques pour le suivi en temps réel de l’évolution des cas et leur traçage», affirme l’Agence algérienne de sécurité sanitaire.

Un comité de pilotage a été créé et installé, avec pour mission  le « suivi de la mise en œuvre de cette démarche», conclut l’ANSS qui n’a pas détaillé la nature des mesures prises pour la surveillance et le contrôle des frontières.

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