Les prix des viandes rouges importées par l’Algérie pour le mois de Ramadan suscitent une certaine polémique sur les réseaux sociaux.
L’association de protection et d’orientation des consommateurs (Apoce) a fait état, mardi 28 mars, d’infraction sur la vente de viandes importées à des prix plus élevés que ceux fixés par les autorités, à savoir 1200 dinars le kilogramme.
Selon l’Apoce, citant des informations de ses bureaux régionaux, certaines boucheries conventionnées pour vendre les viandes importées l’ont commercialisée à 1.700 et 1.800 dinars pour les parties sans os tout en vendant le reste à 1.200 dinars le kilogramme.
Dans un premier temps, l’Apoce a appelé les citoyens à dénoncer les opérateurs qui procèdent à ce genre d’agissements.
L’organisation de protection des consommateurs est revenue sur la question ce mercredi 29 mars, annonçant avoir été contactée par des bouchers qui ont présenté des contrats leur permettant de vendre les viandes importées à des prix variant entre 1.200 et 1.500 dinars.
En présentant des contrats signés par l’Algérienne des viandes rouges (Alviar), les bouchers ont un document qui les protège en cas de dénonciation, souligne Mustapha Zebdi, président de l’Apoce contacté par TSA ce mercredi.
Les viandes importées à plus de 1.200 dinars ?
Sur les contrats publiés sur la page de l’Apoce, le prix de vente en détail des carcasses issues est indiqué comme suit : la viande bovine compensée avec os à 1.200 dinars le kilogramme, la partie noble (filet, faux-filet) à 1.500 dinars le kilogramme, les parties avant à 1.100 dinars le kilogramme, arrière à 1.300 dinars et les parties nobles (filet et faux-filets) à 1.500 dinars
« Nous avons été surpris de voir qu’il y a des contrats signés par un organisme officiel autorisant les bouchers à vendre la viande importée à des prix supérieurs à ceux annoncés par les autorités », a déclaré Mustapha Zebdi.
Alors que les autorités ont annoncé un prix à 1.200 dinars un kilogramme pour la viande importée, l’existence d’un document officiel dûment établi par un organisme officiel de distribution des viandes importées relevant du ministère de l’Agriculture autorisant leur vente à un tarif supérieur à celui annoncé maintient une certaine confusion.
Mustapha Zebdi appelle à la levée des doutes sur les prix des viandes importées pour que le consommateur soit fixé.
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