Jeune comédien et metteur en scène de théâtre et acteur de cinéma, Abdelkader Djeriou est également très engagé dans le hirak. Ce vendredi, la star du feuilleton « Ouled Lahlal » était dans la rue, à Alger, au milieu des manifestants pour dire non au régime en place.
« Nous sommes là, au cœur du Hirak. Ce peuple n’a pas peur. Ce sont des jeunes qui ont peur pour leur pays », a-t-il dit dans une vidéo publiée sur les réseaux sociaux. Avant de défier les « mouches électroniques » qui « insultent sur Facebook » : Choisissez un jour et sortez manifester comme nous. Nous manifestons le vendredi et les étudiants le mardi. Vous avez le samedi, le dimanche, le lundi, le mercredi. Sortez pour qu’on voit combien vous êtes ». « Wallah ma rana habsin », a-t-il conclu sa vidéo.
Abdelkader Djeriou ne se contente pas de participer aux manifestations. Il donne son avis sur les événements. Hier, jeudi, il a posté une vidéo dans laquelle il dénonce le recours « à la violence » de la part du régime.
« Ce sont de vieilles habitudes qui n’ont pas évolué. Nous assistons à des arrestations arbitraires », a-t-il expliqué, citant les arrestations de Karim Tabbou, Samir Belarbi, Fodil Boumala et d’une vingtaine de manifestants.
« Quand le régime se sent en danger, il fait des mises en scène. Il dit qu’il est avec le peuple. Ensuite, il reprend ses vieilles habitudes », a-t-il poursuivi.
Pour Abdelkader Djeriou, les élections sont impossibles dans ce contexte « électrique ».