Places publiques sous les eaux, routes et autoroutes inondées, du bitume arraché, des voitures renversées. Les images des inondations de ce mardi 8 septembre, à Alger et dans de nombreuses wilayas du nord du pays, sont impressionnantes.
Il y a surtout ce problème, jusque-là sans solution, des trémies qui se remplissent d’eaux à chaque précipitation, et que l’on tente de vider en usant de pompes.
La trémie de Ruisseau, devant la Cour de juge d’Alger, a été complètement inondée, il aurait fallu plusieurs heures de travail des agents en charge de l’entretien, pour évacuer les eaux chargées de boue et de détritus. Des travailleurs qui sont intervenues avec des moyens dérisoires, sans même des tenues appropriées.
Triste spectacle, qui montre la vulnérabilité de ces ouvrages, construits dans les années 2000 quand Amar Ghoul dirigeait le ministère des Travaux publics.
Ces trémies ont été réalisées pour fluidifier la circulation dans la capitale, une solution inefficace pour lutter contre la congestion du trafic automobile. Non seulement elles ont défiguré l’image de la capitale, ces trémies très difficiles à drainer, constituent désormais un danger pour les automobilistes, en cas de fortes précipitations. Les autorités doivent les surveiller attentivement pour éviter qu’à chaque précipitation, les rues de la capitale se retrouvent bloquées.