Boualem Amoura, président du syndicat Satef a réagi ce samedi 8 juin en marge d’une rencontre de concertation du Collectif des dynamiques de la société civile à l’appel au dialogue lancé par Abdelkader Bensalah jeudi 6 juin. Le syndicaliste a affirmé que le dialogue “est un principe que nous avons revendiqué depuis longtemps, bien avant 2019”.
“Nous considérons qu’un dialogue alors que des personnalités politiques et des prisonniers d’opinion sont toujours en prison depuis quatre mois, est inacceptable. Le Président doit revoir sa copie, donner un gage en libérant toutes ces personnes comme Gharmoul, nos camarades du M’Zab et Louisa Hanoune, chef de parti politique”, a proposé M. Amoura. “Il faut que ça soit un dialogue responsable, pas sous une dictature”, a-t-il estimé, affirmant que la société civile était “disposée à aller vers le dialogue” mais “pas avec ces personnes qui ont dilapidé le pays et qui sont refusées par le peuple”.