Plus de quatre mois après avoir défié publiquement le chef des services de renseignement le général-major Athmane Tartag, Anis Rahamni fait son mea-culpa.
“Pour nous, l’affaire de l’enregistrement avec le colonel Smail est close. L’institution des services de renseignements militaires est une institution de la République que nous respectons (…) En 1992, j’étais en Algérie, nous avions lutté ensemble contre le terrorisme. Tout mon respect et ma considération envers eux, à leur tête le général-major Athmane Tartag. Nous avons participé ensemble pour défendre la sécurité et la stabilité de l’Algérie”, a déclaré Anis Rahmani, dans un entretien diffusé ce dimanche 17 février par sa chaîne.
Le 9 octobre dernier, un journaliste du groupe Ennahar avait été brièvement arrêté par des agents des services de renseignements, dans les locaux de la chaîne à Alger.
Pour dénoncer cette arrestation, Ennahar TV a diffusé une conversation téléphonique entre son directeur général, Anis Rahmani, et le directeur du centre Antar de Ben Aknoun, relevant de la Direction des services de sécurité (DSS). Au cours de la conversation, enregistrée vraisemblablement la nuit dernière, le DG d’Ennahar a évoqué avec son interlocuteur, l’affaire de l’article du journaliste Smaïl Djerbal, publié sur le site ALG24.