Les scandales liés à la réalisation des logements se multiplient en Algérie. Entre malfaçons dans les finition et défauts graves de construction, les exemples sont nombreux. A Constantine par exemple, des centaines de bâtiments AADL sont inhabitables à cause des risques de glissement de terrain.

« Ces bâtiments datent de 1995. Déjà au moment de leur construction, les travaux ont dû s’arrêter suite à des glissements de terrain. Les chantiers ont ensuite repris après que les bureaux d’étude eurent assuré que le terrain ne présentait pas de risque. Et depuis le parachèvement du chantier, les appartements ne sont toujours pas pourvus jusqu’à aujourd’hui », commente un citoyen de la région au micro de Echorouk TV.

Un autre dénonce l’irresponsabilité et le laisser-aller des responsables. Il évalue à environ 700 logements inoccupés et laissés à l’abandon ainsi que des villas mitoyennes « victimes » du même problème.

Il pointe également l’absence de l’Etat. Un troisième citoyen déplore que les appartements à défaut d’être habités par leurs propriétaires, se transforment en foyers pour les consommateurs de drogues et autres délinquants.