C’est le pourrissement dans le bras de fer qui oppose le ministère de la Justice aux magistrats en grève depuis le 27 octobre. A Oran, il a été fait appel ce dimanche 3 novembre à la force publique pour réprimer les juges venus dénoncer et empêcher l’ouverture solennelle de la session criminelle, et l’installation de magistrats nommés.

Des vidéos partagées sur les réseaux sociaux montrent des forces antiémeute investir le siège de la Cour et molester les magistrats. Le conflit a sans doute atteint le point de non-retour avec cette intervention de la force publique, une première dans les annales. Des échos font état d’interventions similaires dans d’autres juridictions, mais il n’a pas été possible de les confirmer.