Ils mettent à terre des taureaux uniquement à l’aide de leurs mains : dans l’est de la Chine, des professionnels des arts martiaux promeuvent une forme originale de tauromachie sans mise à mort.
Les risques sont réels. Les participants peuvent avoir leur jambe cassée par le poids de l’animal, se faire piétiner, voire encorner.
es bêtes sont conduites dans un amphithéâtre romain factice où ces spectacles sont organisés pour les touristes. Les cornes et le nez sont tenues par des cordes, afin de garder l’animal sous contrôle.
La tête du taureau est alors balancée de droite à gauche afin qu’il soit dans un état d’énervement suffisant. Puis, le combattant entre en scène. Le combattant marque des points chaque fois qu’il réussit à faire tomber l’animal.
Ce sport traditionnel de l’ethnie musulmane Hui est dans le collimateur de défenseurs des animaux en Chine, pour qui ce spectacle constitue une forme de cruauté envers les taureaux.
Mais le responsable du centre, Han Haihua, rejette ces critiques. “Notre tauromachie ne fait pas couler le sang et n’est pas cruelle” en comparaison de la corrida espagnole où le taureau est mis à mort, déclare l’imposant athlète de 65 ans.