La politologue Louisa Ait Hamadouche a réagi, ce samedi, en marge d’une rencontre des dynamiques de la société civile à l’appel au dialogue de Bensalah lancé jeudi 6 juin. “Pour sortir de la situation actuelle, le dialogue doit remplir un ensemble de conditions et la première est qu’il y ait de bonnes conditions pour le dialogue, à savoir un minimum de confiance entre les parties”, a-t-elle dit au micro de TSA. Or, pour la politologue, “la confiance ne peut exister s’il y a des entraves aux libertés individuelles et collectives, s’il y a des interpellations de militants, si les médias ne sont pas capables d’informer convenablement”.
“Il faut aussi identifier les parties de ce dialogue. La première partie est le pouvoir”, a poursuivi Mme Ait Hamadouche pour qui “la deuxième partie n’est pas encore apparue, car il y a actuellement un débat pour savoir qui représente le Hirak”. “Les entraves aux libertés et les pressions sur les médias compliquent l’apparition d’interlocuteurs et de représentants du Hirak qui puissent dialoguer avec le pouvoir politique”, a-t-elle insisté.