« Depuis une semaine, il y a des manifestations. J’ai dit que nous sommes heureux que ces manifestations soient pacifiques et elles sont un droit constitutionnel », a commencé par dire Ouyahia, qui répondait aux questions des députés sur la déclaration de politique générale du gouvernement. Il a ajouté : « Nous sommes confiants en les enfants de l’Algérie mais nous avons peur des manipulations et des manœuvres ».
« Je rappelle 1991, c’était comme aujourd’hui […] je lis maintenant qu’il y a un appel à la grève, je rappelle la grève de 1991 », a-t-il poursuivi, en allusion aux troubles qu’a connus l’Algérie en 1991 et qui précédaient la décennie noire.
La nature « anonyme » des appels à manifester a été pointée du doigt par le Premier ministre. « Pourquoi se cacher ? », s’est-il interrogé, avant de parler des « milieux étrangers » qui, selon lui, « commencent à bouger, à commenter, à dire que le peuple algérien s’est réveillé ».