Le football algérien plonge dans la crise et les critiques se multiplient contre le président de la FAF. Ce samedi, le président de la JSK a sévèrement critiqué l’inaction de Kheirredine Zetchi en lui demandant de démissionner pour sauver le football algérien.
Remonté contre Zetchi à cause de l’absence de décision concernant la reprise ou non du championnat de football, Cherif Mellal n’y va pas par quatre chemins.
Pour lui, le président de la FAF « n’arrive pas à prendre des décisions ». « Cela fait plus de 4 mois que nous sommes dans un statu quo », déplore le patron du club kabyle, en reprochant au président de la FAF de « n’être pas venu au secours des clubs ».
« Il ne veut pas sauver le football algérien dont il ne reste rien », regrette M. Mellal, en déplorant l’absence de « visibilité », plus de quatre mois après l’arrêt du championnat à cause de la pandémie de coronavirus. Pour enfoncer le clou, il donne l’exemple des voisins marocains et tunisiens, qui « ont pris des décisions fermes » et « ils sont en train de reprendre leurs compétitions et championnats. « Ça nous fait de la peine », lâche Mellal, alors qu’en Algérie, « il n’y a rien, c’est le statu quo. »
Après avoir critiqué la démarche de Zetchi, qui a refusé de trancher sur la reprise du championnat, préférant remettre cette décision entre les mains de l’AG de la FAF, Mellal prononce sa sentence. Le président de la JSK demande à Zetchi de démissionner.
« Il ne lui reste qu’une solution : convoquer une Agex (Assemblée générale extraordinaire, NDR) et déposer sa démission. Il y a d’autres hommes, plus courageux, qui peuvent gérer le football national. »
Mieux, Mellal révèle que le ministre de la Jeunesse et des sports Sid Ali Khaldi aurait exprimé la même demande. « Le ministre de la Jeunesse et des Sports lui a dit qu’une Agex n’est pas interdite si c’est pour présenter le bilan moral et financier et déposer sa démission. Alors qu’il la fasse. C’est ce qui lui reste comme solution. »
Mellal termine en insistant : « Pour sauver le football national, c’est la démission ». Il parle bien sûr du président de la FAF.
Avant Mellal, le président de la LFP Abdelkrim Medouar avait critiqué la démarche de la FAF, concernant la reprise ou non du championnat de football.