Dans cet entretien à TSA, le président de l’Alliance nationale républicaine (ANR), Belkacem Sahli, s’exprime sur les raisons de sa candidature, au nom de sept partis politiques, aux présidentielles anticipées du 7 septembre prochain.

M. Sahli détaille les objectifs de sa candidature, la situation au plan politique du pays. Il donne sa lecture de la décision du président Abdelmadjid Tebboune d’écourter son mandat et d’organiser des présidentielles anticipées le 7 septembre prochain.

Le candidat à la présidentielle du 7 septembre prochain émet des réserves sur cette décision et explique les raisons, en anticipant des difficultés pour la collecte des signatures et le déroulement de la campagne électorale en été, période de grandes chaleurs en Algérie.

« Il y a des partis politiques, de l’alliance présidentielle ou de l’opposition, qui se cachent encore derrière leur petit doigt en attendant peut-être des téléphones ou des orientations pour soutenir ou présenter un candidat », critique Belkacem Sahli.

Belkacem Sahli ne regrette pas son soutien au 5e mandat à Abdelaziz Bouteflika en 2019 et explique les raisons : « Bouteflika s’est soumis à la volonté populaire. Il n’a pas voulu se maintenir au pouvoir alors qu’il aurait pu faire comme les présidents syrien, tunisien, yéménite et pousser le pays vers la guerre civile. Il avait la sagesse qu’il faut ».

Le président de l’ANR appelle à la « libération des détenus liés au hirak » et de « tourner la page », et dit qu’il ne s’oppose pas à la candidature du président Tebboune pour un second mandat.