Abdelmadjid Tebboune, qui a décidé de se porter candidat à la présidentielle du 12 décembre, est revenu ce jeudi après avoir retiré les formulaires de souscription de signatures, sur son limogeage du gouvernement en 2017.
Interrogé par un journaliste sur le fait qu’il est une figure du régime de Bouteflika alors que le hirak réclame un changement radical, l’ex-premier ministre (25 mai-15 août 2017 a répondu : »Ce que demande le hirak, moi j’ai été le premier à le demander. Et j’ai souffert. J’ai été personnellement puni, mon fils a été puni. Ce n’est pas suffisant ? Au Palais du gouvernement, mon portrait a été enlevé. Nous étions les premiers, dans des conditions difficiles. Des sanctions nous ont été infligées qui pouvaient mener à des choses dangereuses », a-t-il dit. « Toute ma vie, c’était pour la classe moyenne ».
Nommé premier ministre par Bouteflika le 25 mai 2017, il a été limogé par le même Bouteflika dans des conditions rocambolesques le 15 août 2017, et remplacé par Ahmed Ouyahia.
Durant son court règne au Palais du Dr Sâadane, Tebboune avait tenté de lutter contre la corruption. Il avait notamment déclaré à l’APN qu’il comptait séparer l’argent de la politique.