Victime de blessures à répétition, Youcef Atal est de retour en équipe nationale. Les Verts sont en regroupement au centre technique de Sidi Moussa dans la banlieue d’Alger en prévision de leur double confrontation contre le Niger le 8 octobre à Blida et le 12 à Niamey.
Ces deux matchs entrent dans le cadre de la 3e et 4e journée des éliminatoires pour le Mondial 2022.
Pour ces deux matches très importants pour les Verts, le sélectionneur national Djamel Belmadi a fait appel à 26 joueurs dont le défenseur latéral de l’OGC Nice, Youcef Atal.
Rétabli d’une blessure, qui ne lui a pas permis de disputer les deux premiers matchs de l’Algérie contre Djibouti (8-0) le 2 septembre à Blida et le Burkina Faso (1-1) le 7 septembre à Marrakech au Maroc.
Depuis, Atal a repris les entraînements et les apparitions avec son équipe en Ligue 1 française, mais ses blessures à répétition suscitent des inquiétudes, et parfois des questions étranges des journalistes algériens.
À Sidi Moussa, alors qu’il se dirigeait vers le terrain d’entraînement, un journaliste a posé une question quelque peu étrange. « Youcef, pour vos blessures, avez-vous pensé à la roqya ? », a-t-il lancé au défenseur latéral de l’OCG Nice. Après un petit moment d’hésitation, Atal fixe bien le regard du journaliste, et s’en va sans dire un mot.
Selon le site Footmercato, Atal a été blessé 15 fois depuis la saison 2018-19 et a manqué en tout 60 matches. Sa plus longue absence à cause d’une blessure au genou a duré 98 jours, entre le 8 décembre 2019 et le 15 mars 2020. Il avait manqué 14 matchs avec l’OGC Nice. La blessure la plus fréquente qui affecte l’international algérien est l’élongation musculaire de la cuisse : le même site a comptabilisé 8 durant la même période.
Les blessures à répétition de Atal inquiètent sérieusement le sélectionneur national Djamel Belmadi. « Pour Youcef Atal, on est tous accablés à chaque fois qu’il se blesse. C’est devenu même une crainte. Sa blessure fait mal pour lui, car il devra travailler psychologiquement dans un premier temps. C’est difficile de s’en sortir », a déclaré le sélectionneur national début septembre.