L’acte 8 du mouvement des Gilets jaunes a été marqué, comme les précédents, par de nombreuses scènes de violence, notamment à Paris et à Toulon.
Dans la capitale française, un manifestant s’en est violemment pris à des gendarmes, assénant plusieurs coups à l’un d’eux et faisant reculer tout son groupe qui faisait barrage à des gilets jaunes sur une passerelle.
Les images du « gilet jaune boxeur » ont rapidement fait le tour des réseaux sociaux, provoquant l’indignation et la colère des autorités. Le pugiliste a rapidement été identifié par le Syndicat des commissaires de la police nationale (SCPN) comme étant Christophe Dettinger, champion de France de boxe en 2007.
« Monsieur, vous qui avez frappé un collègue à terre, vous êtes identifié. Pour un boxeur, vous ne respectez apparemment pas beaucoup de règles. Nous allons vous apprendre celles du code pénal », a publié le syndicat sur sa page Twitter, s’adressant directement à Christophe Dettinger.
Christophe Castaner, ministre français de l’Intérieur, a réagi à son tour en annonçant que le Préfet de police a saisi le procureur de la république de Paris.
Le même jour, à Toulon, un policier en tenue de motard a été filmé en train de boxer un manifestant adossé contre un mur et isolé au milieu de plusieurs policiers. Les images du passage à tabac du manifestant qui ne présentait visiblement aucune menace ont provoqué l’ire de beaucoup de Français.
Dans une autre vidéo, on voit le même policier courir vers un groupe de manifestants avant de plaquer l’un d’eux contre le capot d’une voiture à l’arrêt pour le rouer de coups de poings.
Le policier incriminé a été identifié par plusieurs activistes comme étant Didier Andrieux, commandant divisionnaire de police à Toulon. Selon ces mêmes activistes, il aurait été élevé au rang de chevalier de la Légion d’honneur, le 1er janvier.