Soixante personnes ont été inculpées parmi les individus arrêtés, dont 17 ont été écrouées, suite à des actes de vandalisme enregistrés à la fin des manifestations qu’a connues Alger vendredi 1er mars 2019, indique mercredi un communiqué du parquet de la République près le tribunal de Sidi M’Hamed, publié via l’agence officielle.
« Conformément à l’article 11 alinéa 3 du Code de procédure pénale, modifié et complété, le parquet de la République près le tribunal de Sidi M’hamed (Cour d’Alger) informe l’opinion publique que les manifestations qu’a connues Alger le vendredi 1er mars 2019 se sont déroulées pacifiquement et sans incident particulier », note la même source.
Le parquet précise qu' »un groupe de personnes, ayant profité de la situation, s’est adonné, à la fin des manifestations, à des actes de vandalisme, ce qui a engendré plusieurs blessés parmi les policiers, la dégradation d’édifices publics et de propriétés privées, tout en enregistrant des actes de vols ».
L’interventions « énergique » des services de l’ordre a permis la « sauvegarde » des biens et des personnes et s’est soldée par l’arrestation de plusieurs personnes.
« Après l’arrestation des auteurs et l’enregistrement des plaintes des victimes, la police judiciaire a procédé, lundi 4 mars 2019, au déferrement des personnes arrêtées devant le Parquet de la République. Celui-ci a retenu contre 60 d’entre eux des charges suffisantes d’inculpation et a saisi les juridictions compétentes des procédures engagées contre les inculpés dont 17 ont été écroués », conclut le communiqué.