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Visa Schengen expiré : la France veut instaurer une lourde amende

Visa Schengen expiré : la France veut instaurer une lourde amende

Par olrat / Adobe Stock
Drapeau de la France

loi immigration, portée par l’ancien ministre de l’Intérieur français Gérald Darmanin et adoptée en décembre 2023, a déçu bon nombre d’étrangers en France, notamment des sans-papiers qui s’attendaient à des solutions de régularisation.

Loin d’apporter des facilitations, cette loi s’est notamment caractérisée par un durcissement sur plusieurs plans, notamment en ce qui concerne les niveaux requis en langue française conditionnant la délivrance d’un titre de séjour, qui ont été revus à la hausse.

Une nouvelle loi immigration, dont des dispositions sont nettement plus dures à l’égard des étrangers que la précédente, devrait voir le jour en 2025 et portera le nom du nouveau ministre de l’Intérieur, Bruno Retailleau, indique le média français France Tv Info.

Via cette nouvelle loi, le nouveau ministre de l’Intérieur français compte faire passer les dispositions qu’il avait proposées lorsqu’il était sénateur, de 2004 à 2024, indique la même source. Pour rappel, ce responsable français porte les idées du parti Les Républicains, de droite.

Visa expiré : plus de 3.000 € d’amende en France

Retailleau compte notamment, à travers son nouveau projet de loi immigration qu’il veut faire voter, pénaliser le délit de séjour irrégulier en instaurant une amende de 3.750 € pour tout étranger qui séjourne en France au-delà de la période que lui autorise son visa Schengen.

Outre la question de l’amende de dépassement du délai de visa, le responsable veut également se pencher dans sa nouvelle loi immigration sur la question du regroupement familial. Le ministre veut durcir « au maximum » cette procédure qui permet aux étrangers régulièrement établis en France de faire venir leurs familles.

De plus, le ministre de l’Intérieur français, Bruno Retailleau, compte aussi instaurer un rapport de force avec les États d’origine des étrangers sous OQTF afin de les pousser à reprendre leurs ressortissants.

Plus concrètement, le responsable souhaite conditionner les aides au développement offerts par la France à la coopération de ces États dans les opérations de l’éloignement et d’expulsion de ses ressortissants.

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