Les accidents meurtriers se multiplient sur les routes algériennes. Les bilans macabres se succèdent avec leurs lots de drames qui affectent les familles algériennes.
Selon la Protection civile, la semaine qui vient de s’écouler a été particulièrement sanglante sur les routes du pays, 51 décès et 1785 blessés ont été enregistrés dans des accidents de la circulation du 21 au 27 août. Soit une moyenne de plus de sept morts par jour.
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Par les axes routiers les plus dangereux en Algérie figure l’autoroute est-ouest où chaque jour des accidents de la route sont signalés par la Protection civile et la Gendarmerie nationale. Sur cette autoroute, certains tronçons sont surnommés tristement célèbres pour leur dangerosité.
C’est le cas de la descente de Djebahia à l’ouest de Bouira, dans la direction d’Alger. Cette portion de l’autoroute a acquis la triste réputation de « descente de la mort ». C’est la hantise des usagers de l’autoroute est-ouest. Depuis le début du mois d’août, le nombre d’accidents sur cet axe routier a explosé.
Un plan d’urgence pour Djebahia
Qualifiant cette situation de » tragique « , l’Algérienne des autoroutes (ADA) a annoncé dans un communiqué publié le mardi 23 août que pour sécuriser ce tronçon de l’autoroute est-ouest, un plan d’urgence a été élaboré lors d’une réunion avec les responsables de l’Agence nationale des autoroutes, de la gendarmerie et de la direction des travaux publics de Bouira. Ce plan qui comprend quelques mesures a pour objectif de » mettre fin aux massacres » sur la descente de Djebahia, selon l’Algérienne des autoroutes.
Dans le cadre de ce plan d’action, l’ADA, qui cite la surcharge des poids lourds et les « comportements irresponsables » de certains conducteurs qui font des « manœuvres dangereuses « , comme causes de ce nombre « record » d’accidents, a annoncé ce mardi 30 août que la réduction de la vitesse maximale autorisée sur le tronçon de Djebahia.
Ainsi, sur cette portion de l’autoroute est-ouest, il sera désormais interdit aux chauffeurs de poids lourds de rouler à plus de 60 km/h. Tandis que pour les autres véhicules, la vitesse maximale autorisée passe désormais à 80Km/h.
L’autoroute est-ouest s’est nettement dégradée sur plusieurs tronçons, faute d’entretien adéquat de la part de l’Algérienne des autoroutes (ADA). En plus de la chaussée qui est dégradée un peu partout, cette autoroute qui a coûté à l’Etat de plus de 11 milliards de dollars, supporte un trafic routier important, avec des poids lourds souvent surchargés qui causent d’importantes dégradations à la chaussée, ce qui rend la circulation extrêmement dangereuse.
De nuit, le trafic routier devient encore plus dangereux en raison du manque de signalisation horizontale (peinture et réflecteurs sur les glissières de sécurité et les séparateurs de voies », de la vitesse excessive et des comportements irresponsables des chauffards.