Statutaire et moderne à la fois
Sa seule silhouette lui donne l’allure d’une voiture statutaire mais le hayon affûte cette ligne pour plus de dynamisme et de modernité. La calandre avant est imposante mais les chromes alignés sur la signature Led accentue ce style premium, et ringardise définitivement le classicisme austère et insipide de la Passat.
L’ergonomie intérieure a adopté la même philosophie: modernité et premium. L’horizontalité de la planche de bord rappelle la calandre avant. La grille chromée intègre les bouches d’aération, tandis qu’une baguette en bois ou en laque, la souligne comme pour sublimer son aspect mais également son toucher. Pour le reste, la planche de bord joue la carte de la connectivité: écran GPS encastré, tactile et qui détecte l’approche de la main pour faire apparaître le menu, tableau de bord entièrement digitalisé… Le tunnel central, lui, est plutôt efficace, ramassé en termes de commandes, pour plus de confort!
Une conduite à la Passat
Sur le confort de conduite, soyons clair, l’Arteon ne révolutionne pas la gamme Volkswagen et s’inscrit dans la stricte continuité de la Passat. Des suspensions confortables, une motorisation puissante mais un peu poussive en accélération sur notre version diesel, et ce, malgré les 240 chevaux en boite automatique. La direction est excellente ce qui permet une bonne fluidité en ville malgré son envergure. La tenue de route est parfaite. Bref, l’Arteon est aussi agréable sur route qu’en ville (même si le stationnement sera compliqué pour des raisons évidentes et inévitables).
L’Artéon remplit parfaitement sa mission: redonner un coup de fouet à la gamme des berlines de la marque allemande. Moderne et statutaire à la fois, elle risque néanmoins de se heurter au risque de cannibalisation avec Audi notamment l’A5 Sportback. A ce petit jeu, cette dernière pourrait d’ailleurs l’emporter puisqu’elle a beau mesurer 12 cm de moins, il n’empêche que sa grille tarifaire démarre à 39.000 euros, contre 38.000 pour l’Arteon. Autrement dit… Il n’y a pas photo !