Consommation

Volkswagen T-Cross : un SUV fait pour la ville

Arrivée en retard sur le segment avec le T-Roc, la marque automobile allemande a décidé de compléter son offensive avec un SUV un cran en-dessous. Le T-Cross se montre extrêmement agile en ville, mais se laisse largement distancer en termes d’aménagement intérieur et d’ergonomie des commandes.

C’est toujours pareil… Le groupe

Volkswagen n’est jamais le premier, mais quand il est décidé, il met le paquet. Avec le T-Cross, la marque automobile allemande renforce son offensive sur le segment dit du B-SUV qu’il investit avec une génération de retard sur ses concurrents français qui viennent tout juste de renouveler leur Captur et 2008. Le T-Cross complète ainsi le T-Roc en sous-segmentant cette catégorie, et se place encore un cran en-dessous avec ses 4,11 mètres, soit 12 cm de moins que son grand frère et tandis que les Français, eux, oscillent désormais à plus de 4,23…

Proportions harmonieuses

Il n’empêche que dessiner une voiture, un SUV qui plus est dans des proportions aussi contraintes est devenu une gageure. Ici, le plus petit des SUV du groupe allemand est toutefois parvenu à respecter une belle harmonie des proportions tout en récupérant les attributs du style SUV maison. À l’avant, on dirait un mini-Tiguan avec son museau musclé et vertical, sa calandre large. À l’arrière, le T-Cross s’évite un coffre trop vertical qui aurait écrasé sa silhouette. Au contraire, elle offre une belle ligne galbée ceinturée d’un panneau noir pour donner du relief. Sur les flancs, c’est ambiance Polo: classique, quelques arêtes discrètes. Certes, le T-Cross ne détonne pas, mais il est loin d’être le canon d’austérité que nous aurions pu craindre.


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