Du 26 juillet au 8 septembre 2024, Paris, la capitale française, abritera les Jeux olympiques et paralympiques. Un événement majeur qui aura son lot de conséquences sur le trafic aérien et l’accueil des passagers dans les aéroports parisiens.
Un important dispositif de sécurité sera mis en place. Plus de 10.000 militaires seront déployés dans les rues de Paris pendant les JO de 2024, rapporte le média français Actu.fr, précisant toutefois que le dispositif de sécurité visant à protéger les millions de visiteurs et les milliers d’athlètes, s’étend aussi dans les airs.
Cérémonie d’ouverture des JO : « no fly zone » autour de Paris
La conséquence majeure de ce dispositif de sécurité sur les vols au départ et à destination de Paris est sans doute la mise en place d’une « no fly zone » autour de Paris à l’occasion de la cérémonie d’ouverture des JO, soit le vendredi 26 juillet 2024.
Il s’agit d’une fermeture totale de l’espace aérien parisien, ce qui fait qu’aucun avion ne va survoler, décoller ou atterrir dans un rayon de 150 km autour de Paris, le 26 juillet de 18h30 jusqu’à minuit.
En ce qui concerne les aéroports de Paris CDG, Paris Orly et Beauvais, cette interdiction entrera en vigueur dès 17h30 afin que l’espace aérien soit « vidé » à 18h30.
« Afin d’assurer la mise en œuvre du dispositif particulier de sûreté aérienne (DPSA) dans le cadre de la protection de la cérémonie d’ouverture des Jeux Olympiques de Paris 2024, création d’une ZIT (Zone d’Interdiction Temporaire) », lit-on sur un tweet de la Direction générale de l’aviation civile (DGAG) qui précise que « toute pénétration dans cette zone est interdite ».
⚠️ 26 juillet – Zone d'interdiction temporaire
Afin d'assurer la mise en œuvre du dispositif particulier de sûreté aérienne (DPSA) dans le cadre de la protection de la cérémonie d’ouverture des Jeux Olympiques de Paris 2024, création d'une ZIT.
❗️Toute pénétration dans cette… pic.twitter.com/3AUW3RlMXZ
— Direction générale de l'aviation civile 🇫🇷🇪🇺 (@DGAC) July 18, 2024
Zone d’interdiction temporaire autour de Paris : les vols avec l‘Algérie risquent d’être impactés
Les vols au départ et à destination de Paris vont être impactés par ces dispositifs, dont les lignes avec l’Algérie, assurées par plusieurs compagnies aériennes, notamment Air Algérie, qui opère des vols au départ et à destination des aéroports Roissy Charles De Gaulle et de Paris-Orly.
Les vols entre Paris et l’Algérie sont également assurés par d’autres compagnies aériennes, notamment Air France, Tassili Airlines, Transavia et ASL Airlines
Il est à rappeler que la France abrite la plus importante communauté algérienne à l’étranger et que cette dernière est surtout concentrée à Paris.
De plus, les JO de Paris 2024 arrivent en pleine saison estivale, période durant laquelle les Algériens de France partent en vacances en Algérie, notamment au départ des aéroports parisiens.
La fermeture de l’espace aérien parisien le 26 juillet prochain devrait impacter environ 500 vols, ce qui correspond à « à 22 % des vols par rapport à une journée standard », indique Laurent Chapeau, chef de pôle à la direction générale de l’aviation civile.
Paris Orly et Roissy Charles De Gaulle : retour à la normale après la cérémonie d’ouverture
Suite à cette « no fly zone » qui sévira pendant le premier jour des JO, les voyageurs au départ ou destination des aéroports parisiens commerciaux vont « presque » pouvoir retrouver une activité normale, indique le média français Actu.fr.
Mais les aérodromes parisiens resteront quant à eux soumis à un « dispositif spécifique » pendant les jeux. Ainsi les vols d’affaires, de loisir ou d’urgence, ne pourront être effectués qu’avec des autorisations délivrées seulement 24 heures à l’avance. Ces vols doivent aussi suivre des « trajectoires spécifiques et imposées pour ne pas voler dans l’espace aérien défini ».
En ce qui concerne les vols très VIP, qui transportent notamment les chefs des États, le média français fait savoir qu’ils vont bénéficier d’une exemption pendant la période de restriction. Leurs avions pourront donc décoller et atterrir à Paris le 26 juillet, bien qu’ils soient invités à ne pas stationner plus de 5 heures au niveau des aéroports franciliens.
