L’Algérie a officiellement levé les restrictions sanitaires liées au Covid-19 imposées pour l’entrée sur son territoire. Les voyageurs, nationaux ou étrangers, désirant se rendre en Algérie ne sont plus tenus de présenter un pass vaccinal ou un test PCR négatif.
Les représentations diplomatiques algériennes à l’étranger ont commencé à diffuser l’information lundi 31 octobre.
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La mesure a aussi fait l’objet le même jour d’une instruction du ministère de la Santé aux directeurs de wilayas du secteur, indiquant que la mesure a été prise après avoir constaté « une amélioration de la situation sanitaire dans le monde et le retour à la vie normale ».
Il reste aux compagnies aériennes qui desservent les aéroports algériens, notamment la compagnie nationale Air Algérie, d’actualiser leur protocole pour que la décision entre concrètement en vigueur. En tous cas, dans les aéroports, Air Algérie n’exige plus de tests PCR pour les voyageurs à destination de l’Algérie.
La décision est un pas de plus vers le retour définitif à la normale, après près de trois ans de chamboulements et de restrictions en tout genre sur les voyages.
L’imposition de certaines conditions sanitaires sur les voyages était l’une des dernières restrictions qui restaient à lever après la décrue sensible de la pandémie de Covid-19, une décrue généralisée et qui s’inscrit dans la durée.
Aujourd’hui, la crise sanitaire liée au Covid-19 est sur le point de faire partie du passé. En Algérie, des contaminations continuent à être détectées quotidiennement, mais leur nombre est insignifiant, à peine quelques cas par jour.
Le test PCR supprimé
L’imposition de conditions pour l’entrée en Algérie a été décidée lors de la réouverture partielle des frontières aériennes, maritimes et terrestres survenue en juin 2021 après une année de fermeture.
Les autorités algériennes exigeaient d’abord un test PCR négatif de moins de 72 heures, puis ce dernier ou un pass vaccinal complet datant de moins de neuf mois.
Pour les voyageurs de moins de 18 ans, un test PCR négatif était exigé pour embarquer dans un avion ou un bateau à destination de l’Algérie.
La nouvelle de la suppression de ces conditions est accueillie avec soulagement, particulièrement par les membres de la communauté nationale établie à l’étranger, et ce n’est pas sans raison.
L’obligation de présenter l’un ou l’autre document était un écueil supplémentaire pour les voyageurs à destination de l’Algérie qui faisaient face en outre à une offre insuffisante et à une hausse des prix des billets qui ont atteint, après l’ouverture partielle, des niveaux jamais vus.
En plus de ces frais exorbitants, ils devaient donc supporter aussi les charges des tests PCR qui coûtent également chers. En France par exemple, pays de provenance d’une grande partie des voyageurs à destination de l’Algérie, ce test coûte entre 50 et 60 euros. En Tunisie, un test PCR est facturé l’équivalent de 70 euros.
La décision de lever les restrictions sanitaires devrait faciliter encore plus les voyages vers l’Algérie, en particulier pour les Algériens résident à l’étranger, après les autres mesures allant dans ce sens, comme le renforcement de l’offre par la programmation de vols supplémentaires et le lancement de promotions par Air Algérie.
Plus d’offres, des prix plus abordables et moins de restrictions, la situation a radicalement changé, particulièrement pour les Algériens de l’étranger qui ont vécu une situation difficile pendant au moins deux ans.
Durant les premiers mois de la crise sanitaire, c’était carrément le calvaire pour des milliers de citoyens bloqués dans différents pays d’Europe et du reste du monde.
A noter que l’Algérie ne fait pas exception en levant les restrictions sanitaires. La majorité des grands pays d’Europe l’ont fait après l’amélioration de la situation sanitaire. A fin septembre dernier, plus de cent pays avaient cessé d’exiger le pass sanitaire ou le test PCR, dont la France, l’Italie, le Canada… Le 1er août, la France avait levé les dernières restrictions sur les voyages.
