L’application de Véhicules de transport avec chauffeur (VTC) Yassir a affirmé ce mardi être favorable à l’encadrement de son activité, trois jours après l’annonce d’une grève illimitée des taxieurs pour exiger entre autres « l’annulation de toutes applications VTC ».
« Yassir est résolument engagé en faveur de l’amélioration des conditions de travail de ses chauffeurs-partenaires et est consciente de la nécessité impérieuse de disposer d’un corpus législatif pour régir l’activité du secteur », indique la compagnie dans un communiqué diffusé ce mardi.
« Yassir, en étroite collaboration avec les autorités algériennes et les diverses parties prenantes, prend activement part aux discussions devant conduire à l’élaboration et la mise en place prochaine d’un cadre juridique a même de garantir des conditions de travail respectueuses des chauffeurs-partenaires », ajoute le numéro un du marché algérien.
« La mise en place d’un cadre juridique approprié, visant à réglementer l’activité et garantir le respect des droits des partenaires, viendra par ailleurs s’ajouter aux mesures fiscales incluses dans le cadre de la loi 18-18, portant loi de finances pour 2019, et qui, au travers de son article 10, consacre la création d’une nouvelle taxe pour les intervenants sur les plateformes numériques », précise Yassir.
Les chauffeurs de taxi de la wilaya avaient annoncé ce samedi leur décision d’entamer une grève illimitée à partir du 3 novembre, réclamant « l’annulation des licences des moudjahidine », « l’annulation de toutes les applications VTC » et « la révision du tarif B » de leurs courses.